mercredi 6 juin 2018

le vieux bourg de Glénac

Le vieux bourg de Glénac
Dans l’aveu de 1681 (celui du sieur Minet, procureur de la marquise de Rieux) est évoqué une maison : celle des Kerboullard vis à vis la grande passée du cimetière du côté du nord et un vieil écusson en relief semé de besans, dans lequel était un autre écusson de fer penché avec cinq besans en sautoir que “les officiers et autres personnes présentes avaient dit être l’étalon et la maille des filets de pêche dans toute l’étendue de la seigneurie de Rieux. La galerie de cette maison était le siège et le lieu dans lequel, de tout temps a immémorial, les juges et officiers des eaux, bois et forêts dans ladite seigneurie avaient coutume de tenir leurs assises et exercer ladite juridiction des eaux, bois et forêts. Cette galerie devait être celle la la maison (numérotée 508 sur le cadastre de 1824).

le sieur Minet*, au cours d’un procès-verbal de prise de possession, constate et fait remarquer qu’il existe encore un poteau de bois aux armes de Rieux, à l’endroit où les seigneurs de Rieux faisaient courir la Quintaine, le jour de Saint-Léon, pour les mariés de l’année. Cela laisse supposer que La prairie de marais nommée “la Quintaine“ est l’endroit des prés de marais où se déroulait la course. La “joute“ a-t-elle été aussi “nautique“ ? Pas de certitude, mais cela reste une hypothèse.

Tout cela a disparu. Mais il en est resté quelques traces rémanentes à travers la toponymie de certaines parcelles du marais, la bénédiction des barques de pêcheurs et la procession du saint patron de la paroisse de Glénac à la fête de Saint-Léon au début du mois de juillet.


*Nota : M. Jean-Baptiste Minet de la Villapaye, (marié à Pélagie Julie marie Damar de Boisgilbert née le 20/02/1736 à Taden-22), avocat au Parlement de Rennes. Ami et conseiller intime du comte de Rieux, Jean-Gustave de Rieux-Asserac (baron de la Hunaudais) marié à Anne Hélène d'Aiguillon. Par ailleurs, il était régisseur général de la baronnie de la Hunaudais. Il avait un fils Louis Armand Minet qui était licencié en droit et cumulait les charges de prieur de Saint-Esprit des Bois (prieuré situé dans le voisinage la forêt de la Hunaudaye) et de recteur de Plédéliac. Les registres BMS de Plédéliac et de Saint-Esprit des Bois portent sa signature de 1757 jusqu'à janvier 1791 (soit 34 années de ministère).Il bénéficiait également des avantages d'une fondation pieuse du connétable, “la chapellenie de du Guesclin“ dans l'église Saint-Sauveur de Dinan. Il jouissait également des privilèges réservés à l'une des chapelles de la cathédrale de Rennes.

Catherine de Rosmadec (marié à Guy de Rieux, comte de Châteauneuf) hérite de la terre de la Hunaudais et la porte, avec tous ses droits dans celle de Rieux-Asserac, par le mariage de Jeanne_Pélagie de Rieux (sa fille) avec Jean Emmanuel de Rieux marquis d'Asserac, comte de Largouët, seigneur de l'Isle d'Yeu, gouverneur de Guérande.
Catherine de Rosmadec est la grand-mère maternelle de Jean-Gustave de Rieux

Jean-Baptiste Minet de la Villepaye (né à Bue dans le Cher-18) a épousé le 10/11/1756 à Saint-Sauveur de Dinan,  Pélagie Jeanne Marie Damar de Boisgilbert (née le 20/02/1736 à Taden-22)

(Aux frontières de Penthièvre. Ruines, souvenirs & légendes du pays du Val-André par Paul de Chalus, ancien magistrat - librairie historique des provinces 1895)


La maison du sieur et dame Kerboullard en 1671

Selon le procès-verbal de 1671 du sieur Minet (procureur de la marquise de Rieux), ils étaient propriétaires d'une maison située dans le bas du vieux bourg de Glénac et juste avant d’arriver à l’ancienne église. Les parcelles sont numérotées de 508 à 511 (sur le cadastre de 1824) La 508 correspond à la maison du sieur et dame de Kerboullard.

Ascendance, liens, filiations Kerboullard

Il s’agit du couple Marc de Kerboulard (né le 12/11/1630 à St-Nolff) marié le 23/11/1655 à St Vincent-sur-Oust à Bertrande Houeix (née le 18/09/1636 à St Vincent-sur-Oust et décédée le 26/05/1687 à St-Nolff). Bertrande Houeix est dite “dame de la Peschardays“.

Rien n’indique dans les informations succinctes du procès-verbal, qu’elle et son mari habitaient la maison du vieux bourg de Glénac.
Les dates sont en cohérence avec celle de la visite du sieur Minet en 1671. Marc de Kerboulard avait alors 41 ans et Bertrande Houeix 35 ans. Ils étaient mariés depuis 16 années lors de ce procès-verbal rédigé par le sieur Minet pour la marquise de Rieux.
Bertrande Houeix est la fille de Yves Houeix, seigneur de la Peschardays (marié le 7/02/1634 à St Vincent-sur-Oust à Jeanne Aubin fille de Louis Aubin et de Françoise Bernard, sieur et dame de Kerscomar).
Bertrande Houeix, mineure à son mariage en 1655, est décrétée de justice par Yves Després, greffier du marquisat de Sourdéac ainsi que notaire et procureur des juridictions de Rieux et Sourdéac.

La marquise de Rieux

À l’évidence, aucune certitude quand à mettre un nom sur cette personne. Deux branches Rieux peuvent être concernées : la branche Asserac et la branche Sourdéac. Sachant que le procès-verbal est rédigé en 1671, il pourrait s’agir :
• pour la branche Asserac de Jeanne Pélagie de Rieux-Châteauneuf marquise d’Asserac (1632- 1693) marié à Jean-Emmanuel de Rieux-Asserac
( - 1657)
ou bien de Anne Hélène d’Aiguillon marquise d’Asserac mariée à Jean-Gustave de Rieux- Asserac, marquis d’Asserac (1643-1713).
• pour la branche Sourdéac de Hélène de Clerc (1620-1703) mariée le 10/01/1641 à Alexandre
de Rieux-Sourdéac, marquis de Sourdéac et d’Ouessant (1620-1695).

Il n’existe qu’un seul marquis de Rieux : Louis Auguste de Rieux (1691- 1767) fils d’Hélène d’Aiguillon. Par facilité, et pour simplifier, on peut penser que la marquise de Rieux pourrait être Anne Hélène d'Aiguillon.

La maison Kerboulard
pourrait être la n°508

il existait lors un vieux pilier de bois à la maison des sieur et dame Kerboullard, vis à vis la grande passée du cimetière du côté du nord et un vieil écusson en relief semé de besans, dans lequel était un autre écusson de fer penché avec cinq besans en sautoir que “les officiers et autres personnes présentes avaient dit être l’étalon et la maille des filets de pêche dans toute l’étendue de la seigneurie de Rieux“ ; et que la galerie de ladite maison était le siège et le lieu dans lequel, de tout temps a immémorial, les juges et 
officiers des eaux, bois et forêts dans ladite seigneurie avaient coutume de tenir
leurs assises et exercer ladite juridiction des eaux, bois et forêts.
En 1824, cette maison appartenait à Pierre Orève, qui possédait également la maison n° 593
signatures de Marc de Kerboullard et Bertranne Houeix
signature de Yves Houeix, père de bertranne 
signatures de Marc de Kerboullard et Bertranne Houeix
Le vieux bourg de Glénac
les bâtiments de couleur orange ont été démolis et n'existent plus


maison de l'auditoire-avec les volets bleus (n°510 du cadastre de 1824)
sur la partie droite de cette maison, se situait la maison de Georges Sevestre (n°509). Des traces de démolition et des niches de rangement apparaissent encore.
puis la maison des Kerboulard (n°508). Le poteau de quintaine devait être situé au pignon de cette maison.
à gauche, maison de Michel Tertre (n°511)
à droite la maison de l'auditoire (n°510) vendu par adjudication le 20 août 1864
à joseph Lefeuvre et perrine Le Gloire pour 66O francs


La maison n°509
La maison (n° 509) appartenait en 1824 à Georges Sevestre, boulanger au bourg. Marié (avant 1793) à Marie Epaillard dont :
• Anne °1793, mariée en 1828 à Joseph Jouvance
• Alexandre °25/05/1803 à Glénac, marié en 1826 à Martine Georges puis à Anne Bellon • Marie °10/02/1806 - + 10/02/1806
• Joseph Marie
Cette maison a été détruite

La maison de droite (n°510) 
est appelée l’auditoire et appartenait à la “Fabrique“ en 1824.
L’accès à l’étage se fait par un escalier d’une dizaine de marches.
Le mur du pignon était mitoyen de la maison n°509 qui appartenait en 1824 à Georges Sevestre, boulanger.
La maison n°510 a servi de maison d’école sans doute jusqu’en1865.
Le 20 août 1864, cette maison (l'Auditoire) a été mise en vente par adjudication chez Etrillard, notaire à La Gacilly pour une mise à prix de 500 f. L'enchère a été close au prix de 660 f. et remportée par joseph Lefeuvre et perrine Le Gloire sa femme. Le prix ne sera versé au receveur municipal que la 15 janvier 1865. L'entrée en jouissance n'aura lieu qu'au 24 juin 1865. 
Le 3 janvier 1858, suite à une délibération préliminaire du conseil municipal de Glénac à propos de la donation de 24 ares dans le champ de la Douve (près du bourg) par Mr Gicquiaux (prêtre) pour construire une maison d’école, il avait été décidé de construire cette nouvelle maison d’école car, souligne le maire (monsieur de Foucher), le local actuel est incommode (bas du bourg), insalubre et obscur. Mais n’en trouvant pas d’autre, est forcé de s’en contenter et que le prix de location de cette espèce d’étable est de 30 francs/an. Constat : peu d’élèves fréquentent l’école.

Un certain nombre de parents préfèrent faire chaque jour à leurs enfants 4 à 6 km et les envoyer à l’école de La gacilly ou de Cournon.

de Foucher est maire de Glénac et assisté de 8 des 12 plus forts contribuables de la commune. Conditions du legs : bâtir une maison d’école mixte tenue par 1 ou 2 religieuses

Il est aussi prévu de destiner un appartement de cette maison au soulagement des pauvres et infirmes de la paroisse.
Le maire ayant établi et prouvé que la commune pouvait disposer de cette somme (mais serait probablement insuffisante pour son achèvement), propose de s’engager à voter la somme nécessaire à l’achèvement de cette maison d’école pourvu que la somme ne dépasse pas 1750 francs.

La réunion l’adopte à l’unanimité.
Le maire établit que la mairie actuelle est :
• trop humide pour la conservation des archives 
• sa situation au milieu de plusieurs autres maisons habitées, est dangereuse en cas d’incendie

présents :
Mr de Foucher, maire 
• Marchand jean
• Cancouët mathurin 
• Busson Jean
• Macé Louis
• Gautier Pierre-Marie 
• MarchandMathurin 
• de Gouyon Armand 
• Marquet Joseph
• Evain François
• Boudard Joseph

absent : Chevalier, adjoint, (pour cause de maladie), il décédera début de 1858 et sera remplacé par Mr Armand de Gouyon

Les plus imposés en 1858
1 - Duval (La gacilly) absent
2 - Robert (La gacilly) absent
3 - de La Grandière (Redon) absent
4 - de La Houssaye (les Fougerêts) absent
5 - Hallier Joseph (Glénac) ne sait pas signer
6 - Méaude Joseph (Glénac) ne sait pas signer 
7 - Etoré Yves (Glénac) signe
8 - Marchand François (Glénac) signe
9 - Heligon Pierre (Glénac) signe
10 - Cheval Julien (Glénac) signe 
11-MéaudeJoseph (Glénac)signe

Le champ de la Douve fut reconnu comme l’unique emplacement réunissant les 
conditions exigées par l’instruction sur les projets de construction. La commune demandait de 18 à 20 ares.
Le champ de la Douve légué le 26 novembre 1857 à la commune de Glénac n’avait été acheté par Mr Gicquiaux, que dans le but hautement avoué d’y fonder un établissement
de bienfaisance. Ayant été nommé dans une autre paroisse, l’affaire n’eut pas de suite immédiate.

Mr Gicquiaux proposera dans sa donation, 24 ares.
Jean Mathurin Gicquiaux (ancien desservant de la paroisse de Glénac et demeurant 
à Mauron)
• baptisé le 4 octobre 1785 à Mauron, fils de feu Jean-Baptiste Gicquiaux et Anne-Marie Masson. parrain : Julien Thébaut, marraine : Anne-Marie Besnier. (BMS de Mauron p. 82/483)
• décédé le 4 janvier 1860 à Mauron, à l’âge de 75 ans (BMS de Mauron, acte n° 4 - p. 90/233)

La nouvelle maison d’école ne sera achevée qu’en 1866. La sœur Anne-marie Ruellan (sour Marie de la Salette) appartenant à l’ordre des filles de Jésus dirigera l’école de Glénac.

La maison n°511
sur la matrice cadastrale de 1824, le propriétaire était Michel Tertre. Né le 4 juillet 1768 à Bains-sur-Oust, décédé le 22 février 1828 à Bains-sur-Oust. Marié à Glénac le 6 février 1798 à Louise Pèlerin née le 6 août 1778 à Glénac, décédée en 1842 à Bains-sur-Oust.
Michel Tertre était laboureur et habitait au village de Penlheur en Bains-sur-Oust.

Michel Tertre et Louise Pèlerin auront 9 enfants dont Louise Perrine née le 28 février 1802 à Bains-sur-Oust.

Louise Perrine tertre se marie à Bains-sur-Oust le 2 juillet 1827 à Pierre Marie Héligon né le 27 décembre 1799. Charpentier au moment de son mariage, puis marchand au bourg et débitant de tabac au bourg de Glénac. C’est lui qui était aussi propriétaire de la maison n°588 où était situé le débit de tabac, juste en face de la maison
n°511, de l’autre côté de la rue.

Laurence Boudard (épouse Thomas) héritera de la maison n°511 qui appartenait à Michel Tertre en 1824. Elle l’avait reçue de Anne-Marie Héligon, fille de Louis-Julien Héligon et Anne-marie Rialland. Armelle Thomas, en héritera vers 1980 en donation-partage de Laurence Boudard (sa mère).
Armelle revendra cette maison en 1995 à Patrick Renaud, propriétaire actuel de la maison n°511

NB : la N°511 a appartenu à Maria Gautier (épouse Roussel) qui l’a reçu en héritage de Marguerite Rialland (épouse François Gautier).

La maison n°513
construite sur la parcelle du Clos Gaudin

Sur la matrice cadastrale de 1824, cette maison n’apparait pas.
Seul apparaît la parcelle n°513 (le Clos Gaudin) qui appartient à MichelTertre.
Mais en 1847, dans la matrice cadastrale concernant les constructions nouvelles entre 1844 et 1865, il est indiqué ceci :
Héligon Pierre, parcelle 513 bis, le Clos Gaudin, construction de maison : cellier, commencée en 1848, achevée en 1848, imposable en 1851.

Pierre Héligon se marie en 1827 à Bains-sur-Oust à Louise-Perrine Tertre, fille de Michel Tertre. Ce dernier décède le 22 février 1828. Sa fille devient héritière du Clos Gaudin.

En 1847, dix neuf ans plus tard, Pierre Héligon construit un cellier sur cette parcelle 
n°513 bis.
En 1856, Pierre Héligon fils du précédent, construit à nouveau sur la parcelle n°513, une maison.

En 1861, Pierre Héligon fit construite une nouvelle maison sur la même parcelle n°513 (le Clos Gaudin). Commencée et achevée en 1861, imposable en 1864. La matrice cadastrale indique que cette dernière maison possède 6 ouvertures.

Il semblerait que ces trois constructions se situent et soient contigües à “la Cour aux Oies“ (place publique) dont l’emplacement a fait l’objet d’un arrêté municipal en 1860 à propos de Pierre Héligon et de son intention d’y construire une maison.
Le maire et le conseil municipal lui rappellent que cette “Cour au Oies“ étant place publique, son usage est asujetti à une servitude constante et que le sieur Héligon ne pourra en jouir qu’à l’égal des autres habitants.
Pierre Héligon devra respecter lors de cette construction un alignement règlementé,
afin de permettre également l’accès au puit banal situé en haut de ladite “Cour aux Oies“


Puit banal situé sur le haut de la “Cour aux Oies“. Il a appartenu ensuite à Joachim Robin.
Patrick Renaud l’a racheté aux hérities Robin (Laure et Gilbert Robin)
Un arrêté municipal 
à propos de la Cour aux oies en 1860

Arrêté de M. le Maire de Glénac année 1860 
(apparaît dans le registre 1886, page 138, alors qu’il est daté du 10 juin 1860) !!!

Ce jourd’hui dix du mois de juin mil huit cent soixante nous maire de la commune de Glénac, considérant qu’aux termes des lois 16-24 août 1790, il est dans nos attributions de réaliser les alignements pour les constructions à faire dans les rues et places publiques, de même que sur les chemins qui ne sont pas routes impériales ;
Vu la demande qui nous a été faite par le sieur Héligon Pierre*, buraliste au bourg,
par laquelle il expose qu’il est dans l’intention de bâtir une maison sur la Cour aux Oies, qui est une place publique, nous nous sommes transportés sur les lieux, accompagné des sieurs Macé Louis et de Boudard Joseph, conseillers municipaux, demeurant au bourg, ou étant, après avoir pris leur avis, avons fixé l’alignement ainsi qu’il suit : La construction ci dessus mentionnée aura lieu dans la direction parallèle au nouvel axe de la dite Cour aux oies à cinq mètres dix centimètres de distance du dit axe à partir de la porte d’entrée.

Considérant en outre que cette place est de première utilité aux habitants du bourg, qu’elle leur sert d’aire à battre leurs récoltes et à y déposer leurs pailles et litières, que d’ailleurs il y existe une servitude constante, attendu que le puits, qui est banal, est placé au haut de la dite Cour, le Sr Héligon ne pourra en jouir, qu’à l’égal des autres habitants, sans pouvoir y établir de fumiers, ni mettre de fagots, ni y laisser stationner ses charettes, ni autres instruments aratoires pour y occasionner des encombrements.

Le présent arrêté sera déposé dans les archives de la Mairie et inscrit sur le registre des délibérations à l’effet de maintenir aux habitants leur droit de propriété, et ont livré à témoins signé avec nous le présent arrêté les jour mois et an que dessus

Cte de Foucher, Macé Louis, Boudard Joseph

le vieux bourg de Glénac
Carte postale éditée dans les années 1930
La maison de gauche dont on voit le pignon qui n'a pas encore de fenêtre
était habitée par la famille de Pierre Thomas et Laurence Marie Boudard.

Cette maison (celle située la plus à droite avec l'échelle appuyée sur le mur de façade) apparaît sous le n°582 sur le cadastre de 1824 et appartenait à François Rialland (1759-1825), maréchal demeurant à la Guché, marié en 1793 à Françoise Boudard.
photo prise dans les années 1955-1960 par charles Richard dont le père Jean-marie est né à Glénac le 6 janvier 1859, et dont le grand-père Joseph était journalier, puis laboureur demeurant à la métairie de la Garenne, puis agriculteur demeurant à Saint-Don en 1853.
le pignon de la maison de la famille Thomas est percé par une fenêtre.
Une des deux maisons situées plus haut, a perdu sa toiture.
Les deux maisons situées plus bas étaient occupées par les Macé, Héligon, et plus récemment par la famille de Alphonse Labare et Marie Cheval.



Cette maison (celle dont on aperçoit le pignon blanc) apparaît sous le n°583 sur le cadastre de 1824. Elle appartenait en 1824 à François Rialland (1759-1825), maréchal demeurant à la Guché, marié en 1793 à Françoise Boudard. Elle a été transmise et recueillie par succession à :
• Léon Rialland (fils de François)
• Anne-Marie Rialland (fille de Léon mariée à Louis-Julien Héligon)
• Anne-Marie Héligon (fille de Louis-Julien mariée à Mathurin Boudard)
• Laurence Marie Boudard (fille de Mathurin) 
Cette dernière mariée à Pierre Thomas l’a transmise à sa fille aînée Marie-Pierre Thomas décédée en 2010.La maison est occupée actuellement par sa fille Chantal Guégan.
Cet endroit s’appelait “le Paradis

cette porte ombragée par une treille est celle de la façade (midi) de la maison contigüe à celle des Thomas.
Cette maison a été occupée par Jean Cheval et par la suite a servi de cave à Joseph Macé (dit Botechia).
La maison comptait un étage
sur la clef du linteau apparaît une inscription, mais difficile à déchiffrer. Cette porte était l'entrée de l'écurie de Jean Cheval dit "le buffou“ 
Devant la maison contigüe à celle de la famille Thomas (n° 583 du cadastre de 1824)
Pierre Thomas, Marie-Pierre Thomas, Laurence-Marie Boudard.
On distingue bien les deux portes dont une permettait l'accès au 1er étage.
Cette maison n'existe plus
photo prise en juillet 2017
les deux maisons de la famille Labare-Cheval (vues en remontant du cimetière et du marais)
ont été rachetées par Jean-Pierre et Armelle Chérel au début des années 2000


les deux mêmes maisons vues en descendant vers le cimetière et le marais.
La plus éloignée (n°589) était le cabaret de Pierre Macé.
La plus rapprochée (n°588) était le débit de tabac de Pierre Héligon.
le jour de la communion  de Auguste Cheval (né en 1909) 
devant la maison de Joseph Cheval et Anne-Marie Royer.
• joseph Cheval né en 1906 (1er lit)
• Marie Cheval née en 1903 
(1er lit)
• Auguste Cheval né en 1909 
(2eme lit)
• Henri Cheval né vers 1911 
(2eme lit)

devant la même maison vers 1920
Jean-Marie Orève (°1869) et Marie-Louise Cheval (°1871) et leurs six enfants
• jean louis marie né en 1895
• François né en 1905
• marie ange mélanie née en 1899
• victor né en 1907
• Léonine née en ...
• Joseph né en ...
devant la même maison en 2017
Une partie du linteau en bois déjà entaillé en 1920 a été préservé lors de la restauration de cette maison réalisée entre 2000 et 2017 par M. et Mme Chérel
La maison n°589
Cette maison apparaît sur le cadastre de 1824 sous le n°589. Elle appartenait en 1824 à Pierre Macé, cabaretier au bourg, né vers 1775 et mort avant 1851. Il se marie le 25 novembre 1801 à Marie Cavalon, née à Cournon.
Puis appartient à son fils Louis-Julien Macé (1806 - ) aubergiste,
puis à Louis Macé (1836-1869),
puis à sa fille Mathurine Macé (1866-) mariée à Joseph Cheval.
Puis à Marie Cheval (1903-) épouse de Alphonse Labarre
puis au cinq héritiers ayant-droits du 1er et 2e lit de Joseph Cheval. (1867- ).

Ce même Pierre Macé (né vers 1775) avait un frère : Louis, né en1782 et qui était égale- ment cabaretier, marié à marie Le Gouere (née vers 1794 et elle-même fille de cabare- tier. Son père Joseph Le Gouere (1727-1777) était laboureur, cabaretier et débitant patenté.

Ce même Joseph Le Gouere avait une sœur : Marie Le Gouere (née en 1764) qui était aussi cabaretière, mariée une première fois en 1789 à Pierre Michel, boulanger au bourg, et une seconde fois en 1799 à Pierre Héligon (1772-1840) laboureur au bourg.

l’âtre du foyer d’une cheminée de cette maison, était une dalle funéraire.

Pendant la rénovation d’une cheminée, Jean-Pierre Chérel à mis à jour le foyer de cette cheminée qui était constitué par une dalle funéraire en shiste et sur laquelle il a pu lire une inscription avec cette mention “capitaine de vaisseau“. N’ayant pas photographié cette dalle et n’ayant pas non plus souvenir du nom indiqué, il est difficile de trouver une hypothèse quand à l’identité du “capitaine“..
La proximité du cimetière tout proche laisserait penser que cette dalle en provenait.

Un capitaine de frégate : Augustin de la Grandière (1770-1845) possédait quelques terres à Glénac. Sur la matrice cadastrale (section E de Branféré), il s’agit des parcelles :

1407 la friche de Tréhat (lande), 1410 le champ Poirier (lande), 1411 le champ Poirier (lande), 1413 le champ Poirier (terre) 6 arpents, 17 perches (86 francs 40 c.), 1414 le champ Poirier (lande), 1515 la grée de Trehat (lande) 2 arpents, 1516 le gravier (lande) 1 arpent, 1517 le gravier (terre) 2 arpents 1518 Port de Roche de bas (maison), 1518 Port de Roche de bas (sol et déport), 1519 le courtil de devant 1520 la pâture (pâture), 1379 la friche de Tréhat (à jacquette de la Grandière)
Sur les marches de l’escalier de la maison de l’Auditoire qui faisait office de mairie et d’école : Marie Cheval, Raymond Labarre (son fils) et Auguste Cheval (1/2 frère de Marie)
La maison n°588
La maison la plus rapprochée apparaît sue le cadastre sous le n°588. Elle appartenait en 1824 à Pierre Héligon (1722-1840), marié en 1799 à Marie Le Gouere, cabaretière, fille de joseph Le Gouere (1727-1777). Puis, à son fils Pierre Héligon (1800-), marchand et débitant de tabac, marié en 1827 à Bains-sur-Oust à Louise Tertre (1802-).

La vente du tabac a été pendant longtemps réservée aux apothicaires. Le premier débit de tabac connu en France se nommait la civette et remonterait à 1716.
Les bureaux de tabac trouvent leur origine dans le monopole d’État sur le tabac, un monopole qui remonte à l’époque de Louis XIV. C’est par la déclaration royale du 27 septembre 1674 que celui-ci xa la vente et la distribution du tabac comme un monopole, tandis que la culture et la manufacture des cigarettes restent libres. Par la suite, le monopole est brisé puis rétabli plusieurs fois.

En 1804, la Régie des droits réunis est créée et des licences annuelles sont attribuées aux fabricants et aux débitants de tabac. L’étau se resserre ensuite sur la culture du tabac, pour aboutir à un véritable monopole sous le 1er juillet 1811, sous Napoléon 1er. En 1815, onze manufactures traitent 9 000 tonnes de tabac par jour. À noter que l’État met aussi en place un monopole sur les allumettes le 2 août 1872.
Le pouvoir politique dispose dès le Second Empire de nombreux bureaux de tabac (17 000 en 1816) qui vendent également les timbres scaux. L’administration désigne les titulaires des bureaux et ces derniers se rétri- buent sur des majorations de prix à la vente encadrée par l’État. Pendant plusieurs décen- nies, les titulaires désignés sont souvent des veuves ou des orphelins de fonctionnaires ou de militaires. Les candidats à l’exploitation des bureaux sont très nombreux, on en dénombra en effet 39 980 en 1873.

procession le jour de la fête de Saint-Léon, patron de la paroisse de Glénac.
Les paroissiens remontent la rue du cimetière et se dirigent vers l'église Saint-Michel.
Le prêtre en surplis est l'abbé Crusson.
On peut reconnaître sur cette photo : Reine Robert, Suzanne Jagut, Jeanne Boudard, marie Badier,
Eugénie Busson, Marie Debray
.

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