Ascendance et liens familiaux avec les "Dumersan
Guillaume François Marion est le 13e enfant de Joseph Marion et de Lucrèce Regnard.
Joseph Marion, (son père) est né le 16 septembre 1673 à Redon de Gilles marion, Marchand chaudronnier de la paroisse Notre-dame de Redon et de Renée Queslard. Joseph sera d'abord chirurgien avant de devenir greffier, notaire et procureur du comté de Rieux à Peillac, puis procureur fiscal du Brossay (Saint-Gravé).
Lucrèce Reignard (sa mère) est née le 29 juin 1678 à Saint-Gildas des Bois de Nicolas Regnard, maître chirurgien et greffier à Saint Gildas des Bois et de Victoire Symonin.
Le fait qu’à son patronyme “Marion“, Guillaume-François y accole celui de “du Mersan“ (Dumersan) s’explique ente autre par sa filiation maternelle, à laquelle se rattachent les “Dumersan“ de Saint Gildas des Bois et de Pontchâteau (voir tableau ci-dessous).
Deux frère et sœur de sa mère, Lucrèce Regnard : Pierre et Louise, n’ont pas eu de descendance. Les parrain et marraine de Pierre et Louise Regnard étaient Anne Dumersan et François Dumersan, sr de Boistregat.
Nicolas Reignard, le père de Lucrèce, donc le grand-père de Guillaume-François Marion Dumersan, était présent à l’inhumation de Anne Dumersan. L’épouse de Nicolas Reignard, Victoire Symonin, était la belle-sœur de Julienne Dumersan mariée à Jean Symonin.
D’autre part, Renée Perion, marraine de Pierre Marion (frère aîné de Guillaume-François), était l’épouse de Jan Dumersan.
Beaucoup de liens (parrain et marraine) existent entre les Dumersan et les Regnard et par conséquence avec les Marion du Landa. il y a sans doute eu du fait que plusieurs enfants Dumersan et Regnard sont morts jeunes ou n’ont pas eu de descendance, au moment des successions, un transfert d’héritage des “Dumersan“ vers Lucrèce Regnard et par répercussion, vers Guillaume-François Marion qui aurait hérité de “Terres“ Dumersan, et dont il aurait associé son patronyme.
1748 : embarquement à Lorient le 27 juillet de Guillaume-Francois Marion
A l'âge de 28 ans, Guillaume-François Marion s'embarque pour l'Inde sur un vaisseau de la Compagnie des Indes, "le Marquis de Lassay". C'est un bâtiment de 700 tonneaux, 20 canons et 144 hommes d'équipage. Le navire, armé à Nantes, rejoint Lorient puis part vers le Brésil avant d'arriver à Pondichéry. Le capitaine d'armement est Pierre Viau au départ de Nantes et Denis Bécard au départ de Lorient .
Guillaume-François est recruté comme "écrivain".
L’écrivain fait partie du personnel auxiliaire, c'est un proche collaborateur des officiers. Il est chargé de la tenue des registres durant la campagne concernant non seulement l’équipage, mais aussi la gestion des vivres. Il écrit dans ses registres, pour suppléer aux maîtres et capitaines de navires marchands, les états de : cargaison, agrès, apparaux, armes, munitions et victuailles du vaisseau, les marchandises qui seront chargées et déchargées, le nom des passagers, le fret ou nolis par eux dû, le rôle des gens de l'équipage, avec leurs gages et loyers, le nom de ceux qui décèderont dans le voyage, le jour de leur décès, et s'il est possible la qualité de leur maladie et le genre de leur mort, les achats qui seront faits pour le navire depuis le départ et généralement tout ce qui concerne la dépense du voyage. Recrutés principalement dans les provinces maritimes de la Bretagne (68,4 %), les écrivains étaient enrôlés au gré des expéditions, ne réalisant bien souvent qu’une seule campagne avant de trouver un autre emploi dans la marine, l’épée ou encore la plume.
Cela s'explique du fait de son environnement familial : son père, Joseph, notaire, puis procureur. Son frère aîné, Pierre, notaire royal à Redon. Un autre des ses frères, Sébastien-Noël est avocat en Parlement et intendant du duc de Penthièvre. Un autre frère, Sabin était lieutenant sur les vaisseaux de la Compagnie des Indes (enseigne sur "l'Union" en 1723-1725, enseigne sur le "Neptune" 1740-1741, enseigne sur le "Mars" 1742-1744, enseigne sur le "Philibert" 1745-1746, 2e lieutenant dur le "Puisieulx" 1752-1754, 2e lieutenant sur le "Bourbon" 1754-1757.
Autre explication : Joseph (son père) est procureur à Peillac et du fait de cette activité, a été amené à cotoyer la famille de La landelle qui demeurait au château de la Graë situé sur la paroisse de Peillac, et ainsi, faire aussi jouer cette relation.
Guillaume-François Marion est décrit comme ayant 28 ans, de taille moyenne, cheveux châtain, originaire de Vannes. Il a un statut d'officier avec une solde de 50 livres.
1749 : le 12 mars, débarquement à Pondichéry. Le navire "Marquis de lassay" subit par la suite un cyclone et est naufragé le 25 avril 1749.
1750 : sert comme surnuméraire "écrivain" avec un statut d'officier et une solde de 50 livres, sur le "Puisieulx", navire de 600 tonneaux, 20 canons, 135 hommes d'équipage (capitaine Bertrand-Gilbert des Chesnayes de Cancale), jusqu'au 30 juin 1751. Ensuite, il est embarqué à l'armement (à Pondichéry) le 25 octobre, et débarque à l'île Maurice le 1er juillet 1751.
Le "surnuméraire" fait partie du personnel d'un bâtiment sans appartenir à l'effectif marin de ce bâtiment.
1751 : c'est cette même année qu'il rencontre Charles-Joseph Patissier de Bussy (mais où ?). Il deviendra alors commissaire de l'armée auxiliaire, près du roi de Golconde et agent général de France au Dekan.
(cliquer sur le lien en rouge ci-dessus pour consulter sa chronologie et son parcours).
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