1845 : legs de Louis Vincent le grand
Louis vincent LE GRAND naît le 23 février 1824, meurt le 27 avril 1845 à Glénac. Il n'est alors âgé que de 21 ans. Il rédige un testament déposé le 20 avril 1845 chez maître Le Breton, notaire à la Gacilly. Dans ce testament, il est indiqué que “tous ses biens seront vendus et le prix employé en prières et messes pour le repos de son âme et celle de ses parents“.
Les parents de Louis Vincent
Julien LE GRAND et Perrine PÈLERIN. cultivateurs et boulanger demeurant le bourg de Glénac. Julien, le père décède le 22 août 1843 et perrine la mère le 24 octobre 1852.
Pierre né en 1808 et mort en 1808 et Joseph né 1809 et mort jeune, sont les deux frères de Louis Vincent. La famille (les parents et Louis Vincent) sont recensés en 1841 au Chêne Lainé (maison n° 19, ménage n° 19). Ils possèdent une vache, une génisse, un porc, deux poules et quatre oies.
Louis Vincent n'a donc pas d'héritiers proches. Ce seront quatre de ses cousins issus de germains qui seront les héritiers ainsi que la Fabrique de la paroisse de Glénac.
1854
n°560 et un courtil n°557. Ces deux parcelles feront l'objet, suite à ce legs, de divers échanges de courriers entre le maire de Glénac Auguste de Foucher, la Fabrique et le préfet, à propos du projet d'acquisition au début de l'année 1854.
La maison, contigüe du jardin du presbytère, est toute proche de l'église Saint-Michel. Elle en est seulement séparée par le chemin et fera l'objet d'une expertise contradictoire le 10 avril 1854, fournie par François CHEVALIER, arpenteur, requis par le maire de Glénac, afin d'estimer son coût ainsi que ceux des travaux d'appropriation pour l'aménager en maison d'école. L'estimation se situe de 750 à 800 f. L'appropriation est estimée à 400 f.
1856
La commune de Glénac
n’attache pas maintenant la même
importance à l’acquisition de la
maison de feu Louis LE GRAND pour
y établir l’école communale
attendu que le recteur qui
avait promis d’acheter à l’ad-
judication des immeubles prove-
nant de la succession du dit
sieur LE GRAND, une parcelle de
terre contigüe au petit courtil
attenant à la dite maison
au moyen de laquelle on eût
pu créer un joli jardin, s’est
laissé intimider par le prix
élévé des enchères, de sorte
que notre but es manqué
par sa faute, et dans l’intérèt
de la commune, je crois devoir
vous prier de ne pas autoriser
la commune à faire cette
acquisition qui maintenant
n’a d’autre avantages que
sa position qui est contigüe
au presbytère
J’ai l’honneur d’être
Monsieur le Préfet
votre très humble
serviteur
Comte de Foucher
maire
1865
Achèvement de la maison d'école en avril.
Acceptation de la sœur Ruellan (sœur de la Salette) dont la maison mère est à Kermaria Morbihan, comme institutrice et directrice de l'école communale de Glénac
1867
1882
28 mai 1882 (délibération du conseil de la commune de Glénac
Le Conseil municipal de Glénac :
• croît que l’école mixte est bien suffisante pour sa population
• que l’acquisition d’un terrain, la construction de la maison, et l’entretien d’un instituteur sont des frais bien considérables pour 40 et quelques garçons que la commune peut fournir, mais si la loi l’exige absolument, cette mesure, le conseil municipal après en avoir ……; délibéré, croit que l’école mixte est bien suffisante pour sa population… accepterait l’emprunt pour l’acquisition du terrain, à la condition expresse que le département, et l’Etat se chargerait de toutes les constructions.
La loi interdit tout enseignement religieux dans les écoles communales.
Le conseil :
••• préfère une école libre et qui suffit à ses besoins
••• considérant que tous les habitants de la commune sans exception sont catholiques et qu’ils paient leur part proportionnelle du budget de l’instructionn primaire, ils ont le droit d’exiger que leurs enfants reçoivent dans l’école, l’enseignement religieux et la récitation du catéchisme, et considérant cette instruction comme le premier devoir des instituteurs et des institutrices.
Réponse du préfet
(transcrite en marge de la délibération du conseil du 28 mai 1882)
••• la délibération du 28 mai 1882 est déclarée nulle et de nul effet par laquelle le conseil municipal de Glénac a émis le vœu que la loi du 28 mars 1882 soit abrogée dans le plus bref délai possible
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