Celui qui nous intéresse d'abord, c'est Aymar de Tonquedec, parce qu'il est né le 31 mars 1867 à Glénac de Ferdinand de Tonquedec et Eugénie de Gouyon de Coipel. Aymar a participé en 1898 avec le capitaine Marchand à la mission Congo-Nil en Afrique. Mission qui s'est terminée avec l'épisode de Fachoda au sud-Soudan après tous les affrontements franco-anglais fin XIXe siècle.
Les trois liens ci-dessous, évoquent différents épisodes de la vie d'Aymar de Tonquedec.
Louise de Tonquedec, quand à elle, a fait l'objet en 2015, d'un intérêt de la part des anthropologues et scientifiques à la suite de fouilles archéologiques sous la chapelle des Jacobins, près de la place Sainte-Anne, à Rennes. Sous le cloître, le réfectoire, les jardins, l'église, plus de 800 squelettes et cinq sarcophages de plomb dont celui de Louise de Tonquedec.
Télérama a même titré dans un n° de Juillet 2015 : “Louise de Quengo, le cadavre exquis de la noblesse française“.
Les archéologues ont eu la surprise de découvrir son corps non putréfié. Depuis 359 ans, elle était inhumée dans un cercueil de plomb serti à l'étain. Dessus, un reliquaire en forme de cœur portait une inscription : “Ci-gît le cœur de Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac, dont le corps repose à St-Sauveur près Carhay au couvent des Carmes deschaus qu'il fonda et mourut à Rennes le 30e d'aout 1649“
Un document aux archives municipales de Rennes évoque l'inhumation aux Jacobins d'une certaine “Louise de Quengo enterrée avec le cœur de son mari“
“Ci-gît le cœur de Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac, dont le corps repose à St-Sauveur près Carhay au couvent des Carmes deschaus qu'il fonda et mourut à Rennes le 30e d'aout 1649“ |
Le laboratoire d'anthropologie moléculaire et d'imagerie de synthèse de Toulouse est chargé d'étudier et d'analyser le contenu du cercueil de plomb.
Louise de Quengo a été inhumée en habit de religieuse : “rois bonnets superposés, une cape de laine, une robe de bure, une chasuble scapulaire, un plastron, une chemise,une ceinture, des guêtres, des chaussettes, une paire de mules aux semelles de liège“
Louise de Quengo, morte dans la soixantaine, souffrait de calculs rénaux. Dans ses artères, des plaques d'athérome trahissent une alimentation trop riche. Des adhérences pulmonaires, montrent qu'elle a été touchée par la tuberculose.
Louise de Quengo a un frère René (1586-1644) qui acquiert en 1636 le château de Tonquedec.
C'est de la descendance de cette branche dont sont issus Aymar et Guillaume de Tonquedec. Soit douze générations depuis René et Louise jusqu'à Guillaume. Aymar, lui, se situant à la huitième génération.
Aymar de Tonquedec est le trisaïeul de Guillaume.
Tableau ascendance/descendance simplifiée 14 génération de Quengo de Tonquedec en jaune, Louise, Aymar et Guillaume de Quengo de Tonquedec |
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