sur ce détail du tableau, un soldat (sergent) du corps expéditionnaire français |
2 : Eupatoria, (Old Port) où débarquent les troupes
A : bataille de l'Alma B : bataille de Balaklava C : bataille d'Inkermann E : Sébastopol |
Le 25 août 1854, le Maréchal Saint-Arnaud commandant le corps expéditionnaire, annonce à l'armée, par un ordre du jour, l'expédition en Crimée.
Le 31 août, l'embarquement commence à Varna.
Le 31 août, l'embarquement commence à Varna.
Le 1er septembre, la 1ere, 2e et 3e division sont déjà embarquées et réunies dans la rade de Baltchick.
Le mardi 5 septembre, départ des escadres française et turque de Baltchick. Les escadres font deux colonnes. La première au nord, le "Primauguet" et le "Caton" sur les côtés. L'escadre turque au sud. Le mercredi 13 septembre, mouillage dans la baie d'Eupatoria.
Le Maréchal Saint-Arnaud embarque sur le "Berthollet" jusqu'à Baltchick, puis sur le vaisseau amiral "la Ville de paris" sur lequel il fera la traversée. Mais, malade, il sera remplacé par le Général Canrobert qui lui succédera au commandement en chef.
Le débarquement aura lieu le 13 septembre à Eupatoria dans la baie de Kalamita. La petite garnison russe de la ville n'opposa pas de résistance et la population tartare accueillit les Français avec de grandes démonstrations de sympathie.
Le maréchal Saint-Arnaud victime du choléra, meurt le 29 septembre 1854.
Le maréchal Saint-Arnaud victime du choléra, meurt le 29 septembre 1854.
Les marines française, anglaise et turque réunies débarquent plus de 60000 hommes de troupes en Crimée.
• 1446 officiers
• 29058 hommes
• 2904 chevaux ou mulets
• 133 bouches à feu
• 22600 hommes d'infanterie (anglais)
• 3100 artillerie et génie
• 1100 cavaliers
• une division turque de 7000 hommes
Auguste Chénais, 16e bataillon de Chasseurs à pied
Nait le 24 octobre 1834 à Glénac. fils de Yves Chenais et de Marguerite Chevalier. Son frère, Pierre est domestique au château de la Forêt neuve. Il part au service militaire en 1854. Incorporé dans un régiment de Chasseurs à pied sous le n°1731, au 16e bataillon, 4e compagnie. Son régiment est embarqué en 1854 à Toulon ou Marseille et fait partie des troupes du corps expéditionnaire français en Crimée.
Rentré à l'hôpital du camp de Sébastopol 27 décembre 1855, il décédera le 7 janvier 1856 de diarrhées (provoquées sans doute par le choléra qui sévissait alors dans l'armée).
Les Russes ont 51 000 hommes en Crimée, dont 40 000 à l’ouest, sous les ordres du prince Menchikov. Campés sur les hauteurs qui dominent la rivière de l'Alma, ils tentent de barrer la route de Sébastopol. Ainsi se déroule la première bataille en Crimée proprement dite. La bataille de l'Alma 20 septembre 1854, est une bataille courte. Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan, appuyés par leur flotte à l’embouchure de l’Alma, emporter la victoire sur l'armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de "l'armée d'Afrique" joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille.
Débarquement du corps expéditionnaire en septembre 1854 à Eupatoria |
Nait le 24 octobre 1834 à Glénac. fils de Yves Chenais et de Marguerite Chevalier. Son frère, Pierre est domestique au château de la Forêt neuve. Il part au service militaire en 1854. Incorporé dans un régiment de Chasseurs à pied sous le n°1731, au 16e bataillon, 4e compagnie. Son régiment est embarqué en 1854 à Toulon ou Marseille et fait partie des troupes du corps expéditionnaire français en Crimée.
Rentré à l'hôpital du camp de Sébastopol 27 décembre 1855, il décédera le 7 janvier 1856 de diarrhées (provoquées sans doute par le choléra qui sévissait alors dans l'armée).
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Les Russes ont 51 000 hommes en Crimée, dont 40 000 à l’ouest, sous les ordres du prince Menchikov. Campés sur les hauteurs qui dominent la rivière de l'Alma, ils tentent de barrer la route de Sébastopol. Ainsi se déroule la première bataille en Crimée proprement dite. La bataille de l'Alma 20 septembre 1854, est une bataille courte. Elle voit les forces franco-britanno-turques du maréchal de Saint-Arnaud et de Lord Raglan, appuyés par leur flotte à l’embouchure de l’Alma, emporter la victoire sur l'armée russe du prince-général Menchikov qui y perdit environ 6000 soldats contre 3300 du côté de la coalition. Les zouaves de "l'armée d'Afrique" joueront un rôle décisif dans les dernières heures de cette bataille.
Zouave |
Siège de Sébastopol |
Siège de Sébastopol |
L’armée alliée, tardant à reprendre sa marche sur Sébastopol, perd plusieurs journées. Cela donne le temps à l’armée russe de battre en retraite et de se reformer dans la forteresse de Sébastopol.
Lorsque les Britanniques arrivent devant Sébastopol, la ville est mal défendue par des fortifications inachevées. Elle ne résisterait probablement pas à une attaque rapide et vigoureuse. Mais Saint-Arnaud, déjà affaibli par le choléra (il meurt le 29 septembre), doit céder le commandement au Général Canrobert . Les alliés tergiversent et manquent une autre occasion de prendre d’assaut la ville, ce qui aurait permis d'éviter un siège de huit mois.
Les semaines passent, laissant aux Russes le temps d’organiser la défense. Sur ordre de Menchikov, sept bâtiments de l’escadre russe sont coulés à l’entrée de la rade, bloquant l’accès aux alliés. Ceux-ci sont obligés de s’enterrer à leur tour pendant une année entière, tantôt repoussés par une défense intraitable, tantôt assaillis par les unités envoyées en renfort par les Russes.
Le siège et la chute de Sébastopol constituent les éléments les plus importants de la guerre de Crimée et conduisent à sa conclusion. Le blocus n’est cependant pas complet puisque à plusieurs reprises les Franco-Britanniques doivent repousser les armées russes de secours (lors des batailles de baklava le 25 octobre 1854 et d'Inkermann le 5 novembre 1854). Avec le choléra et le scorbut, l’état sanitaire des armées devint désastreux.
L’arrivée de 140 000 hommes, du côté des alliés, ne suffit pas à renverser la situation avant l’hiver.
Le 14 novembre, une violente tornade balaie la région, coulant des navires, emportant les tentes et les équipements. À cela s'ajoutent les ravages des épidémies. Le choléra, puis le typhus et la dysenterie, font plusieurs dizaines de milliers de victimes. Attaques et contre-attaques, tirs d’artillerie et corps à corps sauvages coûtent d’innombrables vies humaines.
Siège de Sébastopol |
Le 16 mai, Canrobert est à son tour remplacé parle général Pélissier, tandis que Simpson, prend la place de lord Raglan, atteint lui aussi du choléra. Le 7 juin, les alliés s’emparent du mamelon vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l’est. Le 18 juin, l’assaut général ordonné par Pélissier se solde par un sanglant échec.
Le Général Mac-Mahon avant l'attaque de Malakoff |
Le 7 septembre 1855, le général Patrice de Mac-Mahon attaque le fort de Malakoff, clé de la défense russe. Le lendemain, les Russes abandonnent la position après y avoir mis le feu. La tour Malakoff tombe aux mains des Français et des Britanniques. Par cette victoire, Mac-Mahon passe à la postérité. C’est à ce moment qu’il prononce son fameux "J’y suis ! J’y reste".
Prise de Malakoff par Horace Vernet |
Le soir même, après avoir incendié leurs navires, et détruit les défenses de la ville, les Russes évacuent Sébastopol. En 332 jours de siège, les alliés ont perdu 120 000 hommes, autant que l’adversaire : les Français ont perdu 95 000 hommes dont 75 000 de maladies, les Britanniques en ont perdu environ 25 000 et les Sardes entrés plus tard dans le conflit, environ 2 000.
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